Parier de manière illimitée sur des événements sportifs virtuels ne sera plus possible

le samedi 29 juillet 2017 09:22 Communiqué de presse

Le Ministre de la Justice Koen Geens impose un cadre plus strict pour les jeux de hasard automatiques portant sur des événements sportifs virtuels.

Les paris virtuels qui étaient encore jusqu’à présent proposés comme des paris sur des compétitions sportives, et organisées par des terminaux automatiques, sont à présent définitivement qualifiés de jeux de hasard automatiques. Ils sont ainsi intégrés dans le cadre de protection strict des jeux de hasard automatiques et les mineurs sont mieux protégés.

En effet, les « paris virtuels » ont un grand pouvoir d’addiction et n’ont quasiment plus rien à voir avec les paris sur des compétitions sportives. Le cadre de protection est constitué d’un arsenal de mesures qui doivent éviter la méprise chez les joueurs.

-En effet, le joueur doit être conscient du fait qu’il ne parie pas sur une compétition sportive réelle, mais sur une compétition mise en scène, fictive pour laquelle le générateur de chiffres détermine qui joue et qui perd.

-Les opérateurs seront tenus de bannir toutes références à des équipes sportives existantes telles que les joueurs, les logos et les noms des équipes et d’indiquer de manière clairement lisible à l’écran que la compétition jouée est fictive.

-La condition d’âge pour ces jeux de hasard automatiques est fixée à 21 ans, ce afin de rester dans la lignée de la limite d’âge prévue pour les salles de jeux automatiques où des jeux de hasard automatiques sont proposés.

-Pour cette raison, le système d’exclusion de joueurs EPIS (excluded persons information system) est rendu applicable aux agences de paris. Toute personne voulant jouer sur ces machines doit s’identifier à l’aide de sa carte d'identité.

-Une agence de paris ne peut proposer que deux jeux de ce type et ils ne peuvent être proposés que dans une agence de paris de classe IV. Le serveur des jeux doit se trouver en Belgique. La commission des jeux de hasard y veillera.

-La perte horaire moyenne légale est fixée à 12,5 euros par heure, tout comme pour les autres jeux de hasard automatiques.

Le ministre Koen Geens : « Il est important de prendre des mesures pour protéger contre la dépendance au jeu les personnes participant à des paris et à des jeux de hasard. Les joueurs ne peuvent être trompés ou incités à dépenser toujours plus d’argent. Ces compétitions sportives virtuelles sont très addictives et ne peuvent donner l’impression qu’une compétition sportive réelle y est liée. »