Contrôle budgetaire

le samedi 24 mars 2018 12:42 Communiqué de presse

Le contrôle budgétaire concernant la Justice s’est achevé avec succès. Le Ministre de la Justice Koens Geens se voit octroyer des moyens supplémentaires en vue de mener à bien trois tâches essentielles dévolues à la Justice et de garantir notre sécurité. Des économies ne peuvent s'y opérer.     

1. Accès à la Justice

Une des priorités principales du Ministre de la Justice était d'obtenir des moyens supplémentaires afin de revaloriser le point à 75 euros, dans le cadre de la nouvelle aide juridique pour l’année judiciaire 2016-2017. A cette fin, la Justice a reçu 16,5 millions d’euros étant donné que le nouveau fonds pour l’aide juridique n’est pas encore suffisamment alimenté en vue de couvrir les besoins de Salduz-bis. Une Justice de qualité passe également par le fait qu’un avocat pro deo doit être indemnisé correctement pour le travail qu'il fournit. 

2. Juges et leur personnel : chaque départ est remplacé

Afin de pouvoir mener à bien les plans de recrutement en cours et de garantir tous les remplacements au sein de la magistrature et du personnel judiciaire, le Ministre de la Justice a plaidé pour obtenir des moyens supplémentaires en 2019. Le Gouvernement a approuvé cette proposition. De cette manière, le personnel actif au sein de l’ordre judiciaire ne diminuera pas en 2019, malgré la réduction d’effectif de 2 % effectuée sur le personnel de la fonction publique. Le Gouvernement souhaite pourvoir suffisamment le personnel judiciaire afin de traiter les dossiers. Il consent ainsi à de nouveaux efforts.  Le Ministre se réjouit également de constater que son collègue, le Ministre Jambon, pourra aussi remplacer tous les départs au sein de la police. En effet, la Justice et la police travaillent en étroite collaboration en vue de mener une politique stricte en matière de sécurité. 

3. Continuer à investir dans la sécurité

La Commission d’enquête parlementaire a estimé qu’il convenait d’engager, de manière urgente, du personnel supplémentaire au sein de la Sûreté de l'État. A la demande du Ministre de la Justice, le service de renseignement sera en mesure de procéder en 2018 à des recrutements à hauteur de 1,8 millions. Même si 126 personnes ont été engagées depuis 2016, il convient de veiller constamment à investir suffisamment. Outre le suivi des dossiers terroristes, la VSSE doit également avoir toutes les capacités nécessaires afin de suivre d’autres phénomènes susceptibles de mettre la sécurité de notre pays en danger.