Le cadre supérieur des Etablissements pénitentiaires est à 63 % féminin

op 08 maart 2017 10:03 Communiqués de presse

Le cadre supérieur des Etablissements pénitentiaires est à 63 % féminin

Le 8 mars, le monde célèbre la Journée internationale de la femme. Cette journée est dédiée aux femmes parce que la lutte pour davantage d’égalité entre femmes et hommes n’est toujours pas terminée. Le Ministre de la Justice Koen Geens peut communiquer des chiffres très encourageants quant au nombre de membres du personnel féminins au sein des Etablissements pénitentiaires. Sur un total de 9.874 membres du personnel, 3.299 sont des femmes. Cela représente 33,41 %.

Dans le cadre supérieur, on trouve 148 femmes et 85 hommes. Il comprend le cadre large de direction, attachés inclus. Ce cadre supérieur de 233 personnes est donc constitué à 63,5 % de femmes. En ce qui concerne les directeurs chefs d’établissement dans les prisons, la répartition hommes-femmes est de quasi 50 % (9/8 en Flandre et 9/9 en Wallonie). En ce qui concerne les autres directeurs, la majorité est constituée de femmes. Quant à la direction régionale, le rapport est de 1/1. Les Etablissements pénitentiaires atteignent largement l’objectif en ce qui concerne les fonctions de management qui sont attribuées à des femmes au sein d’un service public. L’objectif se situe à 33 %.

Le personnel de surveillance compte un total de 7.747 membres, dont 2.124 assistantes de surveillance. Cela représente 27,41 %. Bien que ce pourcentage ne soit pas mauvais, la travail d’assistant de surveillance semble attirer encore plus souvent les hommes que les femmes. Lors des derniers recrutements d’assistants de surveillance, 36 % de femmes s’étaient inscrites. Un arrêté royal du 10 octobre 2000 prévoit que, dans les prisons, le nombre de membres du personnel féminin qui assurent la surveillance de détenus masculins est plafonné à 40 %. C’est dû au fait que certaines tâches de contrôle doivent être exécutées par un membre du personnel du même sexe que le détenu.

Quote Koen Geens : « C’est un bon signe que les Etablissements pénitentiaires, en tant que service public, atteignent largement l’objectif de nommer suffisamment de femmes à des fonctions supérieures. Mais chez les assistants de surveillance également, les femmes tiennent plus que leur rang. »