Le début officiel de la Belgian Intelligence Academy (BIA)

op 23 januari 2015 16:45 Persberichten

Le ministre de la Justice, Koen Geens, et le ministre de la Défense, Steven Vandeput, ont signé aujourd'hui le protocole de la fondation de la Belgian Intelligence Academy (BIA).

Contrairement à d'autres pays, la Belgique ne disposait toujours pas d'une institution spécifique pour former des analystes de services de renseignement. Le Comité Permanent de Contrôle avait déjà pointé l'absence d'une telle structure de formation comme posant problème.

Les services de renseignement concernés ont pris l'initiative de mettre en place un centre de formation à part entière, qui centralise toutes les ressources et les personnes et où une formation coordonnée à l'analyse est organisée.

Le protocole qui est ratifié aujourd'hui entre le ministre de la Justice et le ministre de la Défense marque le début officiel de cette Belgian Intelligence Academy (BIA)

Citation du ministre Geens: Ce protocole est un grand pas en avant pour nos services de renseignement. La pollinisation croisée dans le domaine de l'analyse entre les formateurs et les étudiants a été rendue structurellement possible grâce au transfert mutuel de connaissances et d'expérience. Cette réalisation n'entraîne aucun frais supplémentaire. Pour moi, la création de la BIA est un premier pas. Dans une deuxième phase, nous pouvons également conférer à la BIA un rôle international, compte tenu de la nature transfrontalière du contexte en matière de sécurité.

Citation du ministre Vandeput: "Je suis très heureux de la création de la « BIA ». En réunissant les forces des différents services de renseignement de notre pays dans le domaine de la formation, on a créé une plate-forme unique pour dispenser, de façon rentable, une formation de qualité aux personnes qui travaillent tous les jours pour votre sécurité, et la mienne. Ces formations mixtes favorisent aussi indirectement la collaboration opérationnelle, au quotidien, entre les différents services. Ce n'est pas sans raison que le travail de nos services de renseignement est très apprécié à l'échelon international. La création de la BIA ne pourra qu'y contribuer davantage.